Après l’exploit de 2023 et l’ascension des 14 sommets de plus de 8000mètres, Naef Immobilier accompagne Sophie Lavaud dans ses nouvelles aventures.
Son nouvel objectif ? Gravir les points culminants des 7 continents.
Sophie Lavaud avait déjà commencé ce projet en 2007, avec l’ascension du Kilimandjaro ( 5895 mètres, Afrique ) et de l’Aconcagua ( 6963 mètres, Amérique du Sud), sans compter bien sûr l’Himalaya, dont elle a gravi l’Everest (8848 mètres, Asie ) en 2014.
Pour 2024, Sophie Lavaud a les yeux rivés sur les 4 sommets restants :
- Le Mont Vison en Antarctique.
- Le Denali en Amérique du Nord
- Le Puncak Jaya, en Océanie
- Le Mont Elbrus en Europe (selon la définition géographique du continent européen )
Entre deux aventures, Sophie Lavaud reviendra en Suisse, pour la sortie du film documentaire « Une Femme au Sommet », et la parution du beau livre « Les quatorze 8000, Dans les pas de Sophie Lavaud – aux éditions Glenat », dédiée à ses conquêtes.
Première étape réalisée en 2024 : Mont Vison (4892m, Antarctique) le mardi 9 janvier 2024 !
Sophie Lavaud revient sur cette ascension du sommet du continent blanc :
« Sentiment immense d’être privilégiée, d’avoir pu réaliser ce voyage, cette ascension du mont Vinson, point culminant de l’Antarctique.
Du blanc, de la glace à perte de vue. Une ambiance très différente de l’Himalaya, à commencer par un soleil qui brille 24 heures sur 24. La température varie uniquement en fonction du voile nuageux et du vent mais tout se passe en dessous de zéro. On a eu jusqu’à -26° dans la tente au camp 1 à trois personnes dedans !
Le vol de Union Glacier (750m) au camp de base (2140m) est spectaculaire et de toute beauté, des monts gelés à l’infini. Puis il faut gérer le camp, monter les tentes et préparer le portage d’un camp à l’autre, apprendre à tirer une pulka, le tout sans se geler les doigts.
On est sur glacier donc nous sommes encordés et le rythme est lent, impossible de se réchauffer. Les distances sont longues et les dénivelés de plus de 1000 m en moyenne.
Il y a 2 camps d’altitude et du camp 2 (3780 m) il nous a fallu 7 heures pour atteindre la jolie arête qui mène au sommet (4892 m). Le vent est violent -37° (ressenti entre -45° et -50°) !!
De retour au camp 2, je pense qu’il m’a fallu la moitié de la nuit pour me réchauffer.
Le lendemain tout s’enchaine, descente au camp 1, on récupère les dépôts, déchets, popo, tout est redescendu et retour au camp de base avec les pulkas.
Union Glacier est non seulement une base logistique géré par ALE (Antarctic Logistics & Expeditions) mais c’est également une base scientifique et point de départ de nombreuses recherches sur le continent. Le centre médical a eu à gérer de nombreux doigts gelés des summiters du 8 janvier !
Expérience unique et vraiment passionnante. Merci à l’agence CTSS pour notre logistique et à nos deux guides Robert Jantzen et Tomas Ceppi pour leur formidable assistance et coordination.
Le blanc à perte de vue me manque déjà. »